OWNI http://owni.fr News, Augmented Tue, 17 Sep 2013 12:04:49 +0000 http://wordpress.org/?v=2.9.2 fr hourly 1 Hollande Sarkozy Internet compatibles http://owni.fr/2012/04/26/hollande-sarkozy-internet-compatibles/ http://owni.fr/2012/04/26/hollande-sarkozy-internet-compatibles/#comments Thu, 26 Apr 2012 18:03:26 +0000 Andréa Fradin http://owni.fr/?p=108181

“Mais au fond, qu’est-ce qui vous oppose ?” La question s’est imposée au terme d’un débat organisé aujourd’hui entre Fleur Pellerin et Nicolas Princen. À l’invitation du Collectif du numérique, groupement de 21 associations et syndicats du secteur, les e-cautions de François Hollande (pour l’une) et Nicolas Sarkozy (pour l’autre) ont défendu le programme de leur poulain sur Internet. Sans qu’apparaissent des lignes de fracture réelles.

Consensus apparent

[visu] En 2012, Internet n’existe pas

[visu] En 2012, Internet n’existe pas

Visualiser en un coup d’œil les propositions des candidats sur le numérique. C'est ce que OWNI vous propose en ...

Tout deux se sont d’abord accordés sur “l’importance du numérique” – d’usage. À les en croire, Internet “infuse dans tout le programme de François Hollande” d’un côté, tout en étant au cœur d’un “investissement personnel fort de Nicolas Sarkozy” de l’autre.

Même consensus sur le fond, dominé par des échanges portant sur l’économie, l’éducation et la formation. Favorables à la constitution d’un écosystème numérique compétitif, fondé sur le soutien aux PME (Petites et Moyennes Entreprises), Fleur Pellerin et Nicolas Princen ont également plaidé en faveur de l’enseignement d’Internet dès le lycée. “Il faut aider [les élèves] à coder et décoder cet univers” a indiqué la responsable socialiste, que son rival n’a pas cherché à contredire, ajoutant que la formation constituait le “projet central de Nicolas Sarkozy”.

Divergences

Les silences ont été les premiers révélateurs des divergences. Grande oubliée du débat, la question de la liberté sur Internet a ainsi été évacuée par l’ancien conseiller Internet de l’Élysée. Pas un mot sur le filtrage, le traité Acta ou la surveillance, quand la responsable PS a rappelé l’attachement de son parti aux questions de neutralité du réseau ou de protection des données personnelles sur Internet. Fleur Pellerin a ainsi évoqué le projet d’institution d’un “Habeas corpus numérique”, pierre angulaire du projet numérique de François Hollande.

L’intervention de Nicolas Princen n’a pas débordé le cadre fixé par le Collectif du numérique autour de “l’innovation, la compétitivité, la croissance et les emplois”. Pourtant, dans sa réponse au questionnaire adressé quelques semaines plus tôt par ce même collectif, l’équipe de Nicolas Sarkozy avait fait le choix d’aborder des sujets annexes à l’économie, telle que la sécurité sur Internet.

Soulevée par une intervention du public, la question a mené Fleur Pellerin à dénoncer la vente de technologies de surveillance “à des dictatures” par des entreprises françaises, quand Nicolas Princen s’est contenté de saluer “l’existence de champions nationaux” dans ce domaine à fort “enjeu stratégique.”

Tranchées

Il aura finalement fallu attendre la dernière question (“Mais au fond, qu’est-ce qui vous oppose ?”) pour voir les débats s’animer et les tranchées se creuser. Fleur Pellerin a fait valoir la “une vision d’Internet” différente, estimant que dans le cas de Nicolas Sarkozy, le réseau demeurait “une zone de sauvageons, de pirates et de terroristes en puissance.” “La cybercriminalité existe” a répliqué Nicolas Princen, affirmant qu’il ne fallait pas “nier” le problème du terrorisme sur Internet et tâclant sa rivale sur son manque d’expérience : “vous n’avez peut-être pas suivi l’actualité du numérique comme j’ai pu le faire ces dernières années.”

L’occasion d’évoquer l’autre grande absente du débat : Hadopi. Un sujet dont on a déjà trop parlé au détriment d’autres plus intéressants” a déploré Fleur Pellerin. “Nous n’avons toujours pas compris ce que vous vouliez faire dans ce domaine” s’est empressé de rétorquer Nicolas Princen, pointant du doigts les errements du candidat socialiste concernant le sort à donner à la Haute autorité.

Saluant la qualité du débat, certains membres du Collectif numérique ont néanmoins indiqué “rester sur leur faim” :

“Il faut que les candidats l’intègrent à leur discours. Tant qu’il n’y aura pas appropriation, cela ressemblera à une déclaration d’intention.”

Et c’est là que le bât blesse. Au-delà de la compétence et de l’enthousiasme des personnes en charge du numérique, joue aussi et surtout leur capacité à influencer les présidentiables en personne. Or François Hollande et Nicolas Sarkozy ne se sont pas positionnés sur Internet durant cette campagne. Et un intervenant de conclure : “je pense qu’on aura un Président numérique dans 40 ans.” Pas avant.


A lire sur le sujet : Partis en ligne. Les politiques attaquent Internet
Photo par Ophelia Noor pour Owni

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Facebook aime Nicolas Sarkozy http://owni.fr/2012/02/15/nicolas-sarkozy-candidat-facebook-timeline-presidentielle/ http://owni.fr/2012/02/15/nicolas-sarkozy-candidat-facebook-timeline-presidentielle/#comments Wed, 15 Feb 2012 20:46:16 +0000 Andréa Fradin et Guillaume Ledit http://owni.fr/?p=98680 Nicolas Sarkozy est en campagne. Info qui ne vous aura pas échappée tant l’artillerie lourde a (déjà) été déployée en termes de communication. Y compris sur Internet. Aujourd’hui, c’est Twitter qui en a fait les frais : en lançant son compte officiel, le président sortant a fait une razzia. Plusieurs milliers d’abonnés en quelques heures. Quelques jours plus tôt, il réécrivait son histoire sur Facebook, à l’aide d’une drôle de timeline, nouvelle façon de mettre en page un compte sur le réseau social. Petit ramdam de webcampagne qui a tourné à la grosse affaire : l’entreprise américaine est aujourd’hui suspectée de courir pour le poulain Sarkozy. Pas forcément à tort.

Une “aide technique et intellectuelle”

Le “mème” Sarkozy sur Facebook

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Nicolas Sarkozy réécrit sa vie sur Facebook. Un pur moment de communication, qui tombe à pic pour l’annonce, ...

A l’origine de l’accusation, le clan de François Hollande : c’est Fleur Pellerin, la responsable du pôle numérique, qui a dégainé la première. Dans un mail adressé à des représentants de Facebook France, elle juge “inacceptable” l’implication du réseau social “dans la campagne présidentielle française”, évoquant une “aide technique et intellectuelle” rendue aux équipes de Nicolas Sarkozy. Faveurs dont n’aurait pas bénéficié François Hollande.

Un échange dont le chroniqueur Frédéric Martel, proche du Parti Socialiste, s’est fait le relais dans L’Express. Dans un article publié hier, il revient longuement sur ces supposées liaisons dangereuses qu’entretiendraient l’Élysée et Facebook. Dans le viseur : Nicolas Princen, le monsieur numérique de la présidence, et Emakina, l’entreprise en charge de la communication de l’UMP sur Internet, qui aurait également raflé le contrat du candidat Sarkozy pour la campagne. Tout deux auraient bénéficié de sérieux coups de pouce de la firme américaine pour la mise en place de la fameuse timeline :

l’entreprise aurait mis à la disposition de l’Élysée ou de l’UMP des conseillers pour prendre en main les nouvelles fonctionnalités – aide dont aucun candidat à la présidentielle n’a pu bénéficier. L’équipe de Nicolas Princen à l’Élysée aurait ainsi travaillé directement avec Facebook pendant plusieurs mois pour élaborer cette Timeline.

Sarkozy attaque Internet

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Nous avons cartographié le réseau d'influence sur Internet du Président de la République - le plus puissant comparé aux ...

Cette fonctionnalité a été officiellement présentée par Facebook à un public de développeurs le 22 septembre 2011. Frédéric Martel écrit que les équipes de Nicolas Sarkozy planchaient sur le projet dès “septembre”, sous-entendant une antériorité mais sans donner plus de précisions sur la date. Une avance qui aurait donné un sacré coup de booster à la webcampagne, alors en préparation, du président sortant, dont les équipes du Parti Socialiste se plaignent de ne pas avoir bénéficié. Sans pour autant en pâtir directement.

L’équipe de la campagne web de François Hollande nous assure en effet ne pas avoir été intéressée par ce type de fonctionnalité, préférant au storytelling la mise en place d’outils de mobilisation. Par ailleurs, une telle page Facebook ne nécessite pas d’intervention particulière des équipes techniques du site. Des milliers de particuliers ont choisi faire “basculer” leur profil sur cette mise en page depuis décembre. “L’affaire” est donc moins une question de préjudice avéré que de principe ; rien ne dit que Facebook n’aurait pas tout autant aidé au développement d’une timeline pour le candidat socialiste. Si la polémique semble quelque peu montée en épingle, les accointances entre le Palais et une partie des équipes de Facebook France sont bien réelles.

Palo Alto et Sarko sont dans un bateau

S’il les dément officiellement, Nicolas Princen se vanterait en coulisse d’avoir d’excellentes relations avec Palo Alto, siège du réseau social. Qui pèseraient déjà pour 2012. Il est également très proche de Julien Codorniou, directeur des partenariats de la firme en France. Contactés par OWNI, les deux jeunes hommes gardent le silence, Julien Codorniou se contentant de renvoyer vers le cabinet de lobbying Apco, qui gère la communication de Facebook France, et assure “partager les mêmes informations avec toutes les personnalités publiques qui souhaitent utiliser Facebook [...]. En toute impartialité.” En interne, en revanche, la situation fait grincer des dents. Et les informations du PS ne sont pas forcément démenties.
Rien ne semble néanmoins engagé pour tirer ces relations au clair. L’affaire n’est pourtant pas anodine : le code électoral français interdit à “une personne morale de droit étranger” de fournir à un candidat “des contributions ou aides matérielles.”

Partis… en quelques lignes

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Découvrez les bonnes feuilles de "Partis en ligne", l'eBook d'enquête sur les dessous et les enjeux numériques de la ...

En novembre 2010, Facebook serait déjà intervenu en faveur de Nicolas Sarkozy, (voir notre enquête Partis en ligne). A la demande de l’entrepreneur Jean-Baptiste Descroix-Vernier, membre du Conseil National du numérique institué en avril dernier par la Présidence, le site aurait supprimé des contenus, dont certains auraient été jugés particulièrement graves.

Coïncidences troublantes

Si le Parti Socialiste n’a pas directement fait les frais de ce favoritisme supposé, d’autres partis, en revanche, évoquent des coïncidences troublantes.

L’entourage de Dominique de Villepin en particulier nous informe avoir voulu utiliser la fonction timeline dès janvier. Impossible, le profil ayant été bloqué au motif de soupçons d’usurpation d’identité. Envoi d’une copie de la carte d’identité du candidat, mail aux équipes américaines : les démarches répétées de l’équipe de République solidaire n’y feront rien. Le 11 février, Nicolas Sarkozy est le premier homme politique français à utiliser la timeline. Une demie-heure plus tard, le profil de Dominique de Villepin est débloqué. En cause : Anne-Sophie Bordry, lobbyiste France et Europe du Sud de Facebook, qui aurait tardé à donner suite aux sollicitations. Personnalité d’autant plus suspecte qu’elle est passée par les cabinets d’Eric Besson et de Nathalie Kosciusko-Morizet, au temps du Secrétariat d’État à l’Économie numérique, de 2008 à 2010. Réaction laconique de l’intéressée, contactée par OWNI : “tout le monde est traité de la même manière”.

Ce que réfutent d’autres équipes de campagne. Celle de François Bayrou explique que malgré plusieurs rencontres avec Facebook France, elle n’a bénéficié d’aucun conseil visant à la mise en place de la fameuse timeline. Quant au directeur de la communication de Jean-Luc Mélenchon, Arnauld Champremier-Trigano, il ironise sur son profil Facebook : “Je précise à la direction de Facebook que je suis joignable sur mon inbox pour leurs offres de service”.

Au Parti Socialiste, on insiste :

On est assez troublé de la manière dont ça s’est passé et on s’attend à ce que Facebook France s’explique.

Avant de conclure :

Le combat va être rude, et à tous les niveaux.

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Sarkozy attaque Internet http://owni.fr/2012/01/31/app-sarko-a-la-conquete-des-internets/ http://owni.fr/2012/01/31/app-sarko-a-la-conquete-des-internets/#comments Tue, 31 Jan 2012 08:44:26 +0000 Andréa Fradin et Guillaume Ledit http://owni.fr/?p=96551 “Vous avez changé le monde.” Nicolas Sarkozy tend la main au peuple d’Internet. Nous sommes en mai 2011, à l’occasion de l’e-G8. Perdu en terre indigène, le président part en conquête. Sur cette île hostile à civiliser, il s’entoure. Les conseillers se placent. Internet est un enjeu politique, il devient objet de convoitises. Affole d’abord le comté de la Culture, qui craint de voir ses ressources dilapidées dans ce nouveau monde. Cette caste capte immédiatement l’oreille du chef de l’État. C’est le temps des grands travaux. Il faut au moins une Haute autorité. Ce sera Hadopi. Les autochtones n’ont pas été faciles à mater, mais l’institution qui contrôle la diffusion des oeuvres sur Internet n’en a pas moins été fondée. Son instigateur, Olivier Henrard, conseiller Culture à Élysée, veille sur le trésor de ses landes du haut de son Palais.

Ce butin protégé, le Château s’est mis à écouter les plaintes du peuple des dunes de l’Industrie. Délaissé un temps, ce territoire s’est progressivement révélé prodigue ; le Président attentif lui a donné un cénacle, le Conseil national du numérique (CNN), qui l’informe des desiderata des colons du numérique. Émissaire de choix, Jean-Baptiste Descroix-Vernier a oeuvré dans l’ombre à son instauration. Et n’a pas hésité à protéger le Prince des malandrins sévissant sur le réseau. Au Palais, un jeune pèlerin a pris du galon. De webmaster élyséen, Nicolas Princen est monté en grade : il est depuis mars 2011 “conseiller technique”, officieusement rattaché aux problématiques propres au Net. Il vient combler le vide laissé par Frank Supplisson, conseiller technique NTIC évacué de l’Elysée en avril 2008, qui sévit aujourd’hui sous l’étendard du ministre de l’Industrie Eric Besson. Sorti des tiroirs de Bercy pour atterrir dans le giron élyséen, le CNN est à la fois piloté par Nicolas Princen et le cabinet Besson. A l’Elysée le symbole, à l’Industrie la besogne.

La peuplade industrielle a eu son totem. Mais ce don n’est pas un désaveu du Comté de la Culture. Loin d’être laissées en friche, ses exploitations sont cajolées. En cette fin de mandat, Nicolas Sarkozy en a même appelé à une “collaboration judiciaire et policière active entre États” pour mieux les protéger. C’est dire.

La fin du quinquennat numérique approchant, d’autres lieutenants se font le relais politique de cette bienveillance culturo-sarkozyste. Sur les Plages du Parti, Franck Riester assure la diffusion de la bonne parole. Secrétaire national de l’UMP en charge de la communication, rapporteur en son temps des lois Hadopi, il gère les affaires culturelles. Et tente de se glisser dans le costume du Monsieur Net au parti majoritaire. Une place disputée par une autre responsable UMP, plus discrète, Laure de la Raudière. Secrétaire nationale en charge cette fois du numérique, l’ingénieur télécom tente de se faire une place au soleil, à grand renfort de rapports (sur la neutralité des réseaux, sur le très haut débit) et d’expertise. Mais le sérieux ne fait pas tout et la garde Culturelle du Palais dispose encore d’une place de choix à la droite du grand Manitou.

Sur cet isolat, où chacun tente de s’attirer les bonnes grâces du Château, le bon peuple du réseau  se fait rarement entendre. Au renouvellement du bail présidentiel de lui donner un porte-voix.

Et aux internautes de préparer le débarquement pour se réapproprier leur lande.


L’Elysée à la conquête du Net, une histoire à retrouver en détail dans l’ebook Partis en ligne, qui présente les stratégies numériques de Nicolas Sarkozy, de l’UMP et du Parti Socialiste.

Disponible également sur Amazon, et l’iBookstore.


Design de l’application par François Prosper et Karen Bastien [WeDoData] pour OWNI.FR
Contenu éditorial par Andréa Fradin, Guillaume Ledit et Olivier Tesquet
Couverture de Une à partir des travaux de François Prosper et remixée par la team design d’Owni

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L’Élysée fête Internet http://owni.fr/2011/10/28/elysee-fete-internet-nicolas-sarkozy/ http://owni.fr/2011/10/28/elysee-fete-internet-nicolas-sarkozy/#comments Fri, 28 Oct 2011 16:52:12 +0000 Andréa Fradin http://owni.fr/?p=84937 null

Organiser des “journées du numérique” : tel est le souhait du Président de la République. Une volonté qui devrait s’actualiser très prochainement, dès début décembre.

Le Conseil National du Numérique (CNN) , reçu ce midi à l’Élysée, aurait été associé à l’organisation de l’événement. A l’orée de la campagne, et alors que sa candidature n’a toujours pas été rendue officielle, Nicolas Sarkozy consolide son positionnement sur la thématique numérique.

“Une montée en compétences très claire”

A en croire certains convives du Château, le Président serait “monté en compétences sur le sujet”. “Il y avait une évolution par rapport à ces propos des derniers mois”, nous a confié un premier invité, quand un second remarquait que son discours “était plus construit” que lors de leur première rencontre, en avril dernier.

Au menu, compétitivité et économie numérique : “l’enjeu est vraiment que la France ait sa place dans l’économie d’Internet, a commenté un participant au sortir du déjeuner.

Sur les questions de droits d’auteur, Nicolas Sarkozy ne se serait pas montré aussi offensif que lors de l’e-G8, se disant ouvert à la discussion. Quant à Hadopi, il aurait répété que c’est une solution imparfaite, prête à être remplacée par une alternative plus efficace.

La sécurité du réseau n’aurait pas été abordée ; l’open data, en revanche, serait au cœur d’une intervention du Président lors des journées du numériques : “il a compris que la transparence était inéluctable sur Internet”, commentait un des membres du CNN.

Internet : un placement électoral ?

La séquence a de quoi surprendre : organisé au lendemain de la réunion sur la crise européenne à Bruxelles, le déjeuner a duré près de deux heures, pendant lesquelles Internet aurait eu toute l’attention d’un Nicolas Sarkozy visiblement fatigué mais détendu. Outre les anecdotes personnelles – Nicolas et Carla seraient des fans invétérés des séries Borgia et Breaking Bad -, le Président a manifesté son intention de devenir l’homme fort du numérique.

Internet deviendrait-il un enjeu électoral pour le non-prononcé-mais-très-probable candidat de l’UMP à l’élection présidentielle ? La manœuvre en a tout l’air et vient rejoindre le positionnement du parti majoritaire, très présent, dernièrement, sur les questions numériques.

Cliquer ici pour voir la vidéo.


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Illustration Cc FlickR: Scott Beale / Laughing Squid

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