Edition numérique : la tentation de l’open source
Licence globale et open source offrent des modèles économiques éminemment intéressants pour le développement de propriété intellectuelle. Quoi de plus normal de les voir portés sur le devant de la scène comme modèles économiques potentiels pour l’édition de livres numériques. La licence globale est un concept simple et particulièrement attractif. Tous les auteurs sont rémunérés sur [...]
Licence globale et open source offrent des modèles économiques éminemment intéressants pour le développement de propriété intellectuelle. Quoi de plus normal de les voir portés sur le devant de la scène comme modèles économiques potentiels pour l’édition de livres numériques.
La licence globale est un concept simple et particulièrement attractif. Tous les auteurs sont rémunérés sur un prélèvement direct sur les recettes des diffuseurs et des opérateurs. Le système est juste puisqu’il dit clairement une réalité souvent occultée : le contenu détermine la qualité du service. Mieux, le contenu est la seule qualité du service. Sans contenu, le service devient donc inutile. Il est logique d’attribuer une part des bénéfices du service à ceux et celles qui ont produit le contenu. C’est théoriquement le système adopté par des organismes de gestion de droits comme la SACEM. En pratique, les dérives sont nombreuses et la licence globale a cela de pervers qu’elle bénéficie essentiellement aux entités juridiques mandatées et à la frange minoritaire des auteurs ayant la meilleure notoriété, amplifiant d’autant leur influence.
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La suite sur Temps Futurs, le blog de Pierre-Alexandre Xavier