Tout va mal, tout va bien
Nous sommes le 11 octobre 2009, tout va mal et tout va bien et il y a de l’espoir. Tout va mal: 1) Économie: Malgré son absence dans les médias, la crise continue, empire et aucune de ses causes originelles n’ont été résolues: chômage, faillites et pression sociale vont aller en augmentant 2) Le climat: le réchauffement climatique, [...]
Nous sommes le 11 octobre 2009, tout va mal et tout va bien et il y a de l’espoir.
Tout va mal:
1) Économie: Malgré son absence dans les médias, la crise continue, empire et aucune de ses causes originelles n’ont été résolues: chômage, faillites et pression sociale vont aller en augmentant
2) Le climat: le réchauffement climatique, les émissions CO2 continuent comme le tic-tac d’une bombe bien réglée, où chaque seconde compte
3) Démocratie: la crédibilité économique et politique de ceux que l’on appelait jadis nos élites est proche de zéro, ils se sont perdus dans le brouillard qu’ils ont créé
4) Énergie: Nos sources d’énergies s’épuisent à vitesse grand V, sans alternative concrète à grande échelle
5) Internet: Le combat fait rage sur Internet pour son contrôle et son filtrage, par tous les moyens
Tout va bien
1) Si l’argent conventionnel vient à manquer, la nécessité de liens réapparaît entre les hommes, les monnaies libres nous réunissent et valorisent la création et l’échange de richesses
2) Chaque jour la relocalisation des consommations, l’augmentation de la consommation bio, le nombre de végétariens, la solution du co-voiturage se développent
3) Les hommes se réorganisent d’en bas, le local et le lien directe reprennent du sens, on reconstruit entre nous, à notre échelle ce en quoi nous croyons: on ne peut compter que sur nous: le peuple, c’est nous
4) Des alternatives existent à l’échelle locale, à l’échelle individuelle qui permettent, en forme d’auto-gestion de se débarrasser des formes fossiles
5) Des organisations, des coalitions s’unissent, se créent, se forment pour défendre les libertés des citoyens
Comme le corps se régule, plus nous allons pousser notre système mourant à l’extrême et dans l’insoutenable, plus l’autre côté de la balance va se lever afin de rétablir l’équilibre. Plus ils essaieront de mettre des barrières, d’installer des zones de prohibitions, plus nous voudrons faire péter ces verrous mentaux qui créent la rareté. Comme un drogué se pousse jusqu’à l’extrême se réveillant juste avant le précipice, ils continuent d’avancer, inconditionnellement vers le bord, persuadés que demain sera mieux.
Un changement d’une ampleur jamais vue à l’échelle de l’humanité se produit sous nos yeux. Le nez dans le guidon, il nous est difficile de prendre assez de recul pour voir que tous les fronts sont en mouvements, les forces se rencontrent cherchant l’équilibre dans ce champ de bataille confus.
Tout est flux, tout est lié.
Après la pluie vient le beau temps
La chenille entre dans sa phase terminale, elle panique et absorbe tout ce qu’elle peut. Pendant ce temps là , les cellules imaginales du papillon qui n’en est pas encore un, se réunissent, se regroupent et font corps.
Le 21 décembre 2012 n’est pas la fin du monde, c’est la fin du monde tel que nous l’avons connu, cette date représente certes la fin du calendrier maya, mais pour les Aztecs c’est la naissance du 5ème soleil. Ce serait comme un 31 décembre pour nous où l’on célèbre un nouveau cycle qui commence. Ce nouveau départ pourrait être la date d’accouchement de notre papillon.
Comme toujours, la réponse se trouve dans le cœur des hommes.
Et vous dans tout ça, seriez vous plutôt chenille ou papillon?
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