Mon kiosquier vend des briquets à Château-Rouge

Le 16 décembre 2009

C’est marrant ça : alors que je m’apprêtais à publier cette interview de Nidal, mon marchand de journaux du côté de Barbès (interview datant du mois d’octobre), voici que Philippe Couve diffuse sur l’Atelier des médias (RFI) un reportage radio sur le même principe avec deux kiosquiers, Denis et de Jacky, l’un du côté de [...]

C’est marrant ça : alors que je m’apprêtais à publier cette interview de Nidal, mon marchand de journaux du côté de Barbès (interview datant du mois d’octobre), voici que Philippe Couve diffuse sur l’Atelier des médias (RFI) un reportage radio sur le même principe avec deux kiosquiers, Denis et de Jacky, l’un du côté de la Chapelle et l’autre vers le très chic Saint-Germain des Prés…

(5:39)

Ces trois témoignages empreints de tristesse illustrent bien la lente agonie de la presse écrite payante, confrontée aux supports numériques mais aussi aux journaux gratuits. Dans le cas de Nidal, les jeunes distribuant Direct Matin ou Metro se postent juste derrière son kiosque, à la sortie du métro, pile au moment des départs au travail, et choppent les passagers au moment où ils s’engouffrent dans l’escalier.

Enfin, recueilli grâce à Twitter, voici un post de Nicolas, qui a lui aussi interrogé son marchand de journaux à Besançon et qui livre ses inquiétudes dans un billet, cette fois en version écrite sur le Blog de la Boucle (plate-forme de 20 Minutes).

Le tout faisant un petit dossier multimédia permettant de mesurer les efforts qu’il faut aujourd’hui déployer pour vivre de la vente des journaux.

» Article initialement publié sur La voix du Dodo

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