Ho Ho ! Le bot Père Noël te parle sur Facebook
Quand le Père Noël est un automate pas très affiné qui officie sur Facebook, cela peut donner des échanges très LOL avec des adultes un peu farceurs.
Sur Facebook, depuis quelques jours, certains de mes « friends » sont en contact avec le Père Noël. Jusque-là , rien d’anormal, puisqu’on trouve tout – et surtout n’importe quoi – sur Facebook. Alors pourquoi pas le Père Noël.
Une petite recherche vous permettra de voir qu’il existe d’ailleurs déjà de nombreuses pages sur le Père Noël. Mais ce qui semblait bien dans le cas présent, c’est de pouvoir parler au Père Noël. Parler certes… mais après un petit coup d’œil sur la page, on se rend compte que l’on est vraiment loin d’une conversation.
Si bien qu’avec cette fausse-bonne idée, c’est tout l’esprit de Noël qui s’envole.
Si vous ne vous êtes pas rendu sur la page en question, préférant lire d’abord ce billet – c’est tout à votre honneur – il faut bien comprendre que dans le cas présent, le Père Noël est un automate crée par la société Virtuoz, comme c’est indiqué dans son profil. Il s’agit donc d’un agent virtuel comme celui de la Fnac ou la désormais célèbre Amélie.
Le problème c’est que le pauvre petit Papa Noël apparaît ici, au travers de ses réponses, comme un petit vieux fatigué par la lecture de trois lignes, qui frôle le gâtisme aigu avec des réponses toujours identiques, d’ailleurs souvent en décalage avec la question de l’internaute. Et en plus, il radote singulièrement.
J’en veux pour preuve :
Bon, là , on peut pas dire que sa phrase soit longue… si ? Mais quoi qu’il en soit, la réponse est la même.
Heu… comment dire ? Il t’a écrit exactement ce qu’il voulait : une Xbox Kinect… T’es sûr que ça va Père Noël ?
Parfois le Père Noël engage de longs échanges avec les internautes. Le problème, c’est qu’à l’image de celui-ci, ces échanges ressemblent à une interview politique de Georges Marchais par Elkabbach : « Ce n’est pas ma question »… « Oui, mais c’est ma réponse » !
Alors, là , après avoir posé deux fois la même question, il raconte carrément une blague – même pas drôle – sur Chuck Norris. Le Père Noël parlant de Chuck Norris… Et pourquoi pas de Jean Sarkozy tant qu’on y est.
Au final, ce qui semblait pouvoir être une bonne idée rencontre un écueil technique sur lequel s’échoue et se brise la magie de Noël. Rassurez-vous, je ne croyais plus au Père Noël, car il se heurtait à certaines limites physiques. Mais j’admets volontiers que j’aime l’ambiance de Noël, le charme qu’elle opère sur les enfants, et l’idée de ce personnage chaleureux, souriant et gentil… Bien loin de ce que je vois ici qui ne me fait pas rêver. Au contraire même : à l’image du site Désir d’avenir, version Minitel 1.0, j’ai plus envie de parler de cette page pour m’en moquer. Une fausse bonne idée, selon moi.
Mais bon, la SNCF avait déjà osé imaginer un Père Noël allant voir des rennes prostitués à Amsterdam.
On est bien loin de la magie de Noël.
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Billet initialement publié sur Cayen Consulting
Image CC Flickr -eko-
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