Les FAI américains se payent l’Arcep
[Lu dans Les Échos]
ATT et Verizon attaquent le gendarme des télécoms devant le Conseil d'Etat. En cause, une initiative de l'Arcep visant à collecter des informations sur le marché de l'interconnexion.
Un projet pour le moins ambitieux, qui avait obtenu un accueil glacial au moment de son annonce officielle. A l'étranger, le monde des télécoms n'a pas franchement envie d'avoir le régulateur français dans ses pattes. En particulier au niveau des accords d'interconnexion - qui consistent à relier les acteurs, fournisseurs d'accès à Internet, sites et intermédiaires techniques, entre eux- souvent conclus dans la plus grande opacité.
Devant le Conseil d'État, ATT et Verizon affirment que cette inspection est inutile, disproportionnée et surtout coûteuse : l'Arcep a en effet demandé à chaque acteur intervenant sur le réseau français de fournir des informations précises sur son infrastructure, la nature de ses connexions avec la concurrence, etc.
En clair, tout Internet est potentiellement concerné. Ce qui fait un sacré paquet de monde, pas forcément disposé à collaborer avec le petit régulateur français.
Lire notre article sur le sujet : "La guerre des tuyaux"
ATT et Verizon attaquent le gendarme des télécoms devant le Conseil d'Etat. En cause, une initiative de l'Arcep visant à collecter des informations sur le marché de l'interconnexion.
Un projet pour le moins ambitieux, qui avait obtenu un accueil glacial au moment de son annonce officielle. A l'étranger, le monde des télécoms n'a pas franchement envie d'avoir le régulateur français dans ses pattes. En particulier au niveau des accords d'interconnexion - qui consistent à relier les acteurs, fournisseurs d'accès à Internet, sites et intermédiaires techniques, entre eux- souvent conclus dans la plus grande opacité.
Devant le Conseil d'État, ATT et Verizon affirment que cette inspection est inutile, disproportionnée et surtout coûteuse : l'Arcep a en effet demandé à chaque acteur intervenant sur le réseau français de fournir des informations précises sur son infrastructure, la nature de ses connexions avec la concurrence, etc.
En clair, tout Internet est potentiellement concerné. Ce qui fait un sacré paquet de monde, pas forcément disposé à collaborer avec le petit régulateur français.
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