Journalisme et Internet : quand l’information devient “mobile”
Avec 4 milliards de mobiles dans le monde, la téléphonie sonne bel et bien la révolution de la communication, mais aussi du journalisme. Le téléphone portable est en effet de plus en plus utilisé pour transmettre l’actualité. Points de vue autour de ce nouvel outil d’information. Objets pratiques et personnels, proches du format papier pour leur [...]
Avec 4 milliards de mobiles dans le monde, la téléphonie sonne bel et bien la révolution de la communication, mais aussi du journalisme. Le téléphone portable est en effet de plus en plus utilisé pour transmettre l’actualité. Points de vue autour de ce nouvel outil d’information.
Objets pratiques et personnels, proches du format papier pour leur aspect tactile, les mobiles nouvelle génération permettent aujourd’hui aux utilisateurs de profiter d’une actualité quasi instantanée. De l’événement en direct aux réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter, les applications des téléphones portables ne cessent de se développer et intéressent toujours plus les groupes de presse. “L’information sur mobile, c’est une révolution équivalente à celle de Gutenberg.” Benoît Raphaël, rédacteur en chef du Post et animateur de l’atelier “Quelles informations sur mon mobile? ”, juge cette pratique en pleine expansion. Une tendance accélérée par l’arrivée des smartphones et notamment de l’Iphone : plus de 30 millions de ventes dans le monde en deux ans.
Dès 2007, l’Agence France-Presse a acquis 34% des parts de Citizenside. Dans un modèle participatif, cette agence photo défend l’idée de “témoignage d’actualité” : chacun peut participer à l’information. A partir d’un mobile, tout événement peut ainsi être traité sans délai et vendu à d’autres médias. “Mais utiliser des photos amateurs ne menace-t-il pas le travail des professionnels?” Une journaliste s’interroge pendant le débat. “L’amateur témoigne de l’actualité, le journaliste l’explique, l’analyse, la critique”, rassure Matthieu Stefani.
Propos recueillis par Laëtitia Simoes et Eléonore Autissier
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> Article initialement publié sur le blog des Assises du journalisme