Ebook: le cahier éducation 2010
Si d'aucuns diabolisent l'Internet, les auteurs d'OWNI pensent plutôt qu'il s'agit d'une chance, à condition d'apprendre aux élèves à s'en servir.
Pensée dans nos pays développés selon un modèle top-down – le professeur > les élèves – l’éducation trouve l’Internet sur son chemin depuis quelques années. Ce douloureux problème serait-on tenté de dire, en ne se fiant qu’aux reportages anxiogènes diffusés dans les médias mainstream.
Pourtant, et les études le montrent, Internet n’est pas ce lieu de perdition qu’hantent des armées de pédophiles masqués en quête de chair fraîche. Non, Internet, c’est un outil fantastique, les jeunes sont les premiers à le voir ainsi, pour apprendre, ce dont l’institution prend conscience petit à petit. Plutôt que de s’adonner à la politique de l’autruche, à grand coup de filtrage, certains enseignants innovent dans leur pédagogie pour intégrer les Facebook, YouTube, blogs et autres Twitter. La culture du partage qui a fleuri sur le Net vient aussi reposer la question du concept même de transmission des savoirs : nos écoles sont pleines de petits “plagiaires” qui s’ignorent.
Loin de nous l’idée que le réseau puisse se substituer à l’être humain dans le processus de transmission : la dimension humaine reste primordiale.
Finalement, le véritable danger de ce que l’on nomme dans le jargon enseignant les TICE – technologie de l’information et de la communication pour l’enseignement -, c’est peut-être l’usage comptable que l’on peut en faire, dans une optique de gestion managériale de l’éducation. Car contrairement au fameux inconnu de Facebook, ce n’est pas un aspect souvent évoqué.
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