Audience web et classement : attention aux noms des tableaux mediametrie
Rapidement, parce qu’il est tard ; mais inévitablement, parce que tout de même, c’est bon à savoir. Vu sur le journaldunet : “L’audience des 30 premiers groupes français en septembre 2009“, selon mediametrie. Avec ce tableau. Ce tableau qui, sous ses airs sérieux, mélange un peu tout et n’importe quoi. Vous allez comprendre pourquoi. Si les explications données [...]
Rapidement, parce qu’il est tard ; mais inévitablement, parce que tout de même, c’est bon à savoir.
Vu sur le journaldunet : “L’audience des 30 premiers groupes français en septembre 2009“, selon mediametrie.
Avec ce tableau.
Ce tableau qui, sous ses airs sérieux, mélange un peu tout et n’importe quoi. Vous allez comprendre pourquoi. Si les explications données ci-dessous sont fausses, je me fouetterais 100 fois avec ma souris sans fil – après avoir fait les corrections idoines.
Le principe est simple et vous n’avez pas besoin d’aller bien loin : il suffit de regarder la page 7 du .pdf dispo sur le site de mediametrie pour voir l’amalgame.
Nous allons ici détailler quelques unes de ces enseignes pour comprendre les informations qui, avouons-le, sont légèrement en pagaille (pour ne pas dire en grand bordel).
1. Google : on ne sait pas. Mais vous allez voir qu’en fonction des critères de choix des autres enseignes, cela peut vouloir dire :
- les sites avec l’url google.com/fr (ou fr.google.com ou autre) ;
- les sites appartenant financièrement à Google – donc avec youtube ;
- l’ensemble des sites contenant des publicités Adsense.
3. France Telecom : déjà, c’est une blague, parce que la marque France Telecom n’existe plus, en tout cas pas en tant que site de destination. Il doit donc s’agir de la régie pub de France Telecom, qui gère notamment le portail Orange.
7. Groupe TF1 : ce sont les sites gérés par la régie de TF1. Par exemple, chatsderace.com.
15. Comment ça marche ? Si c’est bien le nom du site, la société qui l’édite et en est propriétaire s’appelle Quidea. Alors pourquoi on utilise le nom du site dans ce cas, et le nom de l’éditeur – Editions Aixoises Multimedia à la 27ème place – pour leboncoin.fr ? Hein, pourquoi ?
20. Web66 : il s’agit de la régie publicitaire web de la presse quotidienne régionale. Or ici on ne compte pas que les sites d’informations, mais la plupart des sites en régie chez eux. Par exemple, bourgogne-restaurants.com
Bref, tout ça pour dire qu’il y a deux points à surveiller :
- on ne parle pas ici des sites internet, mais bien des régies publicitaires. La notion de groupe définie par mediametrie (cf le pdf suscité) est un peu bizarre. Un groupe est un ensemble de sites dont la majorité du capital à une société commune. Or web66 ne détient absolument pas plus de 50% des services web des sites de la PQR. Je me demande aussi d’ailleurs combien TF1 a de parts dans le capital de chatsderace…
- il ne s’agit absolument pas des performances des sites internet éponyme aux groupes cités.
Vous allez peut être trouver que je pinaille, mais ce genre de subtilités n’est pas si anodine …
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