Nicolas Carr postulait, dans un article devenu célèbre, que Google transformait sa façon de penser, en mal. Le problème est plus profond et touche aux fondements de la relation que l'Homme entretient à la technologie.

En ce Quit Facebook Day, voici un billet dénonçant la curée qui s'abat sur le réseau social. Il n'est qu'un service, auquel nous ne sommes pas obligés de souscrire.

Le web, cet espace sans lieux, serait-il néanmoins habitable? Oui, si l'on considère qu'habiter, c'est avant tout avoir des habitudes...

Trois figures communes sont à l’œuvre dans différentes régions de l’Internet ou dans différents dispositifs. Elles forment un système cohérent, autour de la référence au corps.

C'est une nouvelle tendance inquiétante aux États-Unis : avant d’entrer au collège, les étudiants nettoient leurs traces numériques pour présenter un profil "propre".

Dans un texte qui a marqué les esprits, Nicholas Carr s'inquiétait du fait que sa pratique d'Internet modifiaient ses capacités de concentration. Mais on n'a pas attendu Internet pour lire des contenus fragmentés.

Sire, les réseaux sociaux s'étendent sur Internet. C'est une émeute ? Non sire, c'est une révolution. Les médias, tout comme Louis XVI, ne prennent pas la mesure de l'ampleur du changement, comme en témoigne l'attitude de Télématin et de France 2 après le fail sur l'addiction aux jeux vidéos.

Lors d'une émission récente de Télématin, sur France 2, l'addiction aux jeux vidéos a de nouveau été remise sur le tapis, alors que cette pathologie n'existe pas.

“Un enfant meurt de malnutrition pendant que ses parents nourrissaient un bébé virtuel." La faute au jeu vidéo bien sûr. Une analyse psychologique plus poussée éclaire ce fait divers sous un autre jour.

Les usages du web présentent des similitudes avec le “ratio studorium” des Jésuites. Le “faire par soi-même”, et “l’exercice de soi” y sont en effet mis en avant et la figure du maître n’est plus centrale. Mais la position protestante est aussi présente.